La situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo continue de susciter des inquiétudes. À Bunagana, territoire congolais sous occupation rebelle avec l’appui du Rwanda, deux pays voisins sont désormais accusés de jouer un rôle actif dans l’instabilité persistante.
Le 10 juillet 2025, l’Ouganda a rouvert unilatéralement le poste-frontière de Bunagana, ignorant totalement l’autorité de Kinshasa. Quelques semaines plus tard, le 15 août 2025, le Kenya a annoncé l’ouverture d’un consulat dans cette même zone encore occupée par des forces rebelles.
Ces décisions sont perçues comme une provocation et un soutien indirect aux groupes armés qui sèment la terreur à l’Est de la RDC. Pendant que le président Félix Tshisekedi affirme chercher des solutions durables pour mettre fin à la guerre et restaurer l’autorité de l’État, ces initiatives venues de Kampala et de Nairobi apparaissent comme des actes qui fragilisent davantage la stabilité congolaise.
Face à ce contexte, de nombreuses voix appellent le chef de l’État congolais à afficher plus de fermeté et à prendre des décisions claires afin d’éviter que le pays ne sombre dans une balkanisation. Le tonnerre
